Le tabou de la souffrance au travail
La souffrance au travail peut se manifester sous diverses formes : stress chronique, burn-out, conflits interpersonnels, ou perte de sens. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le stress professionnel est devenu un véritable enjeu de santé publique, touchant près de 28 % des salariés en Europe. Pourtant, ce sujet reste souvent tabou. Beaucoup hésitent à parler de leur mal-être, par peur d’être jugés ou par croyance qu’ils doivent « tenir bon ».
Et si nous changeons cette vision ? Si nous acceptons que demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte de courage et d’amour pour soi-même ? Un accompagnement psychologique ou un coaching peut transformer ces moments difficiles en opportunité de se reconstruire et d’avancer.
L’impact de la souffrance au travail sur la vie quotidienne
La souffrance au travail ne reste jamais confinée à la sphère professionnelle. Elle déborde, affectant tous les aspects de notre vie :
- Sur le plan mental et physique : Fatigue extrême, troubles du sommeil, anxiété, irritabilité, voire symptômes dépressifs. Selon une étude de Santé Publique France, près de 25 % des arrêts de travail sont liés à des troubles psychologiques.
- Sur le plan personnel : La souffrance engendre fréquemment des tensions dans les relations familiales ou amicales, pouvant provoquer un isolement social.
- Sur le plan professionnel : Difficultés à se concentrer, baisse de motivation, erreurs répétées ou désengagement total.
Ne pas agir à un coût élevé. Pourtant, il est possible de sortir de cette spirale en s’autorisant à demander de l’aide.
Souvent, par mécanismes de défense, il est plus facile d’ignorer les signes de souffrance et d’avancer coûte que coûte. Mais lorsque l’esprit n’écoute pas, le corps finit par dire stop. C’était le cas de P., qui m’a consulté qu’après un épuisement total. Grâce à un accompagnement, elle a pu se reconstruire, mais n’aurait-elle pas évité de lourds problèmes de santé en s’autorisant à agir plus tôt ?
Pourquoi envisager un accompagnement ?
Lorsque la souffrance devient trop lourde, un accompagnement peut être une véritable bouée de sauvetage. Deux approches principales existantes :
- Le suivi psychologique : Un espace pour explorer ses émotions, comprendre les causes profondes de son mal-être et travailler sur les blessures ou croyances qui freinent l’épanouissement.
- Le coaching : Orienté vers l’action, il aide à définir des objectifs concrets, à identifier les blocages et à construire des stratégies pour les surmonter.
Ces deux approches, souvent complémentaires, permettent d’agir à la fois sur les racines du problème et sur les moyens concrets de progresser.
Par exemple, lors d’un accompagnement, j’ai pu aider une personne à identifier des schémas répétitifs dans ses relations professionnelles. En combinant psychothérapie et coaching, elle a pu comprendre leurs origines et construire des actions concrètes pour sortir de ces dynamiques toxiques.
Les bénéfices concrets d’un accompagnement : Témoignages et résultats
Les bienfaits d’un suivi psychologique ou d’un coaching sont multiples :
- Une réduction notable du stress, confirmée par des études montrant que les thérapies cognitives et comportementales amoindrissent l’anxiété de 30 à 50 % en moyenne (source : American Psychological Association).
- Une meilleure gestion des conflits et une communication plus apaisée avec ses collègues ou supérieurs.
- Un rééquilibrage entre vie personnelle et professionnelle, contribuant à une meilleure qualité de vie globale.
- Une prise de recul ouvrant la voie à de nouvelles perspectives : réorientation professionnelle, montée en compétences, ou réengagement dans son poste actuel.
Par exemple :
- M. a appris à comprendre l’origine de son besoin de reconnaissance. Cette prise de conscience lui a permis de mieux gérer les remarques de sa supérieure et de désamorcer les conflits.
- X., très perfectionniste, souffrait d’une anxiété paralysante. En travaillant sur ses croyances limitantes et en adoptant des outils concrets, elle a transformé son stress en une force mobilisatrice.
- F., en perte de sens dans son travail, a pu reconstruire un projet de reconversion aligné avec ses valeurs, retrouvant ainsi motivation et sérénité.
Les objections fréquentes : « Pas le temps, trop cher… »
Malgré les bénéfices évidents, certaines objections reviennent souvent :
- « Je n’ai pas le temps. »
Le temps manque à tous, surtout en situation de surcharge mentale. Mais combien de temps est perdu à stresser, ruminer ou procrastiner ? Investir une heure dans une séance, c’est gagner des semaines de sérénité. (Spoiler alert: nos prestations s’effectuent à distance, plus d’excuses et du temps de gagné.) - « C’est trop cher. »
Ignorer la souffrance peut coûter bien plus : arrêts maladie, perte de revenus, consultations médicales, tensions familiales. Un accompagnement est un investissement pour votre santé et votre avenir. - « Et si ça ne changeait rien ?
Cette peur reflète souvent les « saboteurs intérieurs » qui nous retiennent dans l’inertie. Chaque pas, même petit, est une avancée vers le mieux-être.
Conclusion : Faites le premier pas
La souffrance au travail n’est pas une fatalité. Elle peut être le point de départ d’un nouveau chapitre aligné avec vos besoins et vos valeurs. Faire le premier pas, c’est accepter que vous méritez d’aller mieux et que des solutions existent.
Le Cabinet RENAI’Sens est là pour vous accompagner avec bienveillance et expertise. Prenez contact avec nous pour discuter de votre situation et découvrir comment nous pouvons vous aider à retrouver votre équilibre.
Sources:
- OMS – Rapport sur le stress au travail en Europe (2021).
- American Psychological Association – Impact des thérapies comportementales sur l’anxiété (2020).
- Santé Publique France – Étude sur les arrêts de travail liés à la santé mentale (2022).